Des INSECTES et des PEINTRES
Bon, je reprends ce blog initié il y a maintenant plus d'un an sans avoir été suivi... Cela ne signifie pas pour autant que je me suis laissée complètement végéter en 2006.. mais peut être que ma curiosité intellectuelle n'était pas une de mes priorités l'année dernière..
Cette soirée du vendredi 16 février 2007 fût HETEROCLITE.
Il se peut que cette semaine de reprise du boulot m'ait quelque peu écoeurée par la vacuité et la profonde déshumanité de cretains de mes collaborateurs. (je laisse volotairement cette faute de frappe qui dénote un lapsus plus que révélateur entre "certains" et "crétins"....).
Si bien que ce vendredi soir - quand bien même aurais-je passé une semaine harrasante - je me suis précipitée dès la sortie du travail au MUSEE DE L'ORANGERIE qui vient tout juste de réouvrir ses portes pour une exposition intitulée Orangerie, 1934 : les Peintres de la réalité.
D'après ce que j'ai compris, il s'agit d'établir un parallélisme entre la première exposition dudit musée en 1934 et le premier evénement présenté pour sa réouverture de 2007..
Il y a donc les mêmes toiles de présentées - une collection de chefs d'oeuvre des "Réalistes" du XVIIIe accompagnées de certaines pièces des contemporains de l'époque, à savoir quelques Derain, Matisse, Cézanne, Picasso, Modigliani, Soutine (et j'en oublie..).
Si le but de l'expo est de mettre en évidence certaines consonnances entre des peintres que 2 siècles séparent, je crois que celle-ci se démarque avant tout par le plaisir qu'on a de voir et de revoir des oeuvres de :
Georges de la Tour
Les frères Le Nain
ou encore Charles Le Brun
En effet, je n'ai pas trouvé que ces "consonnances" soient explicitement mises en valeur. L'exposition est agencée de sorte que l'on trouve tous les "classiques" regoupés ensemble auxquels se succèdent les "contemporains" de 1934, classés par auteurs.
Mis à part deux tableaux, où l'effet est effectivement bluffant :
Balthus.....versus .... de la Tour
Néanmoins, pour le plus grand plaisir de nos pupilles, il se dégage de cette exposition particulièrement fouillue et documentée une harmonie de couleurs et de styles.